"La paille et le grain", pardon LA PAILLE ET LA POUTRE !
LES THENARDIER : Jusqu'où iront la marchandisation du savoir, la privatisation du patrimoine intellectuel et la participation active du monde politique dans ce processus de démolition ? Le 31 mars, une nouvelle stupéfiante vient de nous parvenir. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Ségolène Royal, agissant pour le compte de l'association Désirs d'Avenir, a déposé notamment les marques « Université populaire » et « Universités populaires ». Le site de l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) fait état de cinq dépôts de marques de cette nature par la dirigeante « socialiste ».
Michel Onfray : "L'Université populaire est une vieille aventure qui date de l'époque de l'Affaire Dreyfus. C'est un ouvrier qui avait mis ça en route dont tout le monde a oublié le nom, qui s'appelle Georges Deherme. C'est une grande aventure collective et l'idée qu'une grande aventure collective soit confisquée par une personne uniquement pour son petit égo je trouve cela plutôt pitoyable. Je crois qu'elle fait feu de tout bois, qu'elle a envie de se servir de quelque chose qui fonctionne correctement. L'Université populaire a une espèce de réputation d'honnêteté, de propreté, de droiture. On est tous dans le bénévolat, dans la générosité, dans la gratuité. Tous les amis qui donnent des cours le font en ne comptant pas leur temps. Elle (Ségolène Royal) fait très exactement l'inverse. Je ne suis pas bien sûr qu'elle soit forcément dans la générosité, dans la gratuité, dans la solidarité, dans le bénévolat, dans la communauté. Elle est plutôt aux antipodes de ce genre de valeurs et de vertus."
Michel Onfray : "L'Université populaire est une vieille aventure qui date de l'époque de l'Affaire Dreyfus. C'est un ouvrier qui avait mis ça en route dont tout le monde a oublié le nom, qui s'appelle Georges Deherme. C'est une grande aventure collective et l'idée qu'une grande aventure collective soit confisquée par une personne uniquement pour son petit égo je trouve cela plutôt pitoyable. Je crois qu'elle fait feu de tout bois, qu'elle a envie de se servir de quelque chose qui fonctionne correctement. L'Université populaire a une espèce de réputation d'honnêteté, de propreté, de droiture. On est tous dans le bénévolat, dans la générosité, dans la gratuité. Tous les amis qui donnent des cours le font en ne comptant pas leur temps. Elle (Ségolène Royal) fait très exactement l'inverse. Je ne suis pas bien sûr qu'elle soit forcément dans la générosité, dans la gratuité, dans la solidarité, dans le bénévolat, dans la communauté. Elle est plutôt aux antipodes de ce genre de valeurs et de vertus."